[Revue de Presse] ● Libra : les contours de la future cryptomonnaie de Facebook
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[ Le Figaro ⎟ Édition du mercredi 17 juillet 2019 ⎟ Page 26 ]
Le franco-suisse David Marcus au cœur du projet de cryptomonnaie du réseau social
Par Lucie Ronfaut
Premières lignes Quatre choses à savoir sur David Marcus. Il a appris à coder lorsqu’il avait 8 ans. Il a monté son propre commerce de revente de montres d’occasion quand il en avait 16. C’est grâce à l’une de ses entreprises que les fans français de l’émission Nouvelle Star ont pu voter pour leur candidat préféré, grâce à des SMS payants. Surtout, l’entrepreneur franco-suisse est aujourd’hui l’architecte de l’un des projets les plus ambitieux, et risqué, de Facebook : la monnaie virtuelle libra. (…)
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[ M Le magazine du Monde ⎟ Édition du 2019 ⎟ Page ]
Grâce à Facebook, la Suisse se rêve en “cryptonation”.
Par Isabelle Mayault
Extrait (…) [Jean- Marc Seigneur, directeur de la formation continue blockchain à l’université de Genève, NDLR] : (…) « L’une des raisons de l’installation de l’association en Suisse, c’est que le libra vise principalement ceux qu’en anglais on appelle les “unbanked”, c’est-à-dire les personnes qui n’ont pas accès au système bancaire dans les pays en développement. Or, à Genève, de nombreuses organisations internationales et des ONG travaillent sur ces questions-là. Il y a un écosystème.» (…)
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[ Philosophie magazine ⎟ Édition de Juillet-Août 2019 ⎟ Page 24 ]
« Le libra est aussi une nouvelle façon de collecter des données »
En lançant sa propre devise, Facebook voit plus loin qu’une simple cryptomonnaie : le géant californien s’est associé à une vingtaine d’entreprises et promet d’adosser le libra au dollar ou à l’euro. Une révolution ? L’avis sans concession de la spécialiste des nouvelles technologies Primavera de Filippi. Propos recueillis par Charles Perragin
Extrait (…) Le libra est aussi une nouvelle façon de collecter des données sur les utilisateurs, pour mettre au point de nouveaux mécanismes de monétisation. (…) On pourra peut-être payer un Uber directement par Facebook et envoyer des pourboires en libras, c’est très pratique. Mais est-ce que notre réputation sur l’application Uber où nous sommes évalués par chacun des chauffeurs ne pourrait pas constituer un indicateur pour le réseau social afin d’évaluer notre aptitude à contracter un prêt auprès d’une banque? Si une application nous a identifiés comme un mauvais payeur, Facebook pourrait très bien monétiser cette information et la vendre à une banque! (…)
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[ PME Magazine ⎟ Édition de août 2019 ⎟ Page 8 ]
PME Magazine est un magazine suisse traitant d’informations économiques suisse dédiées au monde entrepreneurial régional.
Libra: Facebook prépare sa structure spéciale à Genève
Le recrutement d’une dizaine de postes, avec des profils d’ingénieurs, a été lancé sur le site de Facebook pour renforcer Libra Networks, une Sàrl genevoise qui deviendra à terme la future association Libra.
Extrait (…) Selon le texte officiel, Libra Networks annonce comme associée la holding Facebook Global pour 100 parts de 200 francs, soit un capital de 20 000 francs, en Sàrl. Les gérants sont la présidente Majella Maire Goss de Dublin (déjà dirigeante de Facebook Switzerland), René-Marc Blaser et Denis Boivin du cabinet BDO. «Le projet avance, la Sàrl va laisser la place à une association de droit suisse et BDO ne sera plus dans la structure», note ce dernier. (…)
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[ Capital.fr ⎟ Édition numérique ⎟ 1er août 2019 ]
Facebook n’exclut pas que la cryptomonnaie Libra puisse ne jamais voir le jour
Le projet Libra a été annoncé par Facebook au mois de juin dernier, et a obtenu le soutien de grands acteurs des technologies comme Visa, et Uber. Par Ambre Deharo
Extrait (…) Dans des documents envoyés à la Securities Exchange Commission (SEC), l’agence fédérale américaine en charge de la réglementation et du contrôle des marchés financiers, le réseau social évoque certains facteurs pouvant “nuire à [ses] activités et à [sa] réputation, ou [ses] résultats financiers”. (…) Dans ces documents, Facebook en vient même à la conclusion, qu’au final, “rien ne garantit que Libra, ou nos produits et services associés seront disponibles en temps opportun ou ne le seront tout court”. Le premier facteur de frein est incarné par les régulateurs, américains comme européens, qui mettent le groupe sous pression. (…) Autre facteur qui explique les réserves des équipes de Mark Zuckerberg : le manque d’expérience du groupe Facebook dans le domaine de la cryptomonnaie et de la blockchain. (…)
L’article complet en ligne : https://www.capital.fr/entreprises-marches/facebook-nexclut-pas-que-la-cryptomonnaie-libra-puisse-ne-jamais-voir-le-jour-1346439
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[ L’Opinion & The Wall Street Journal⎟ Édition du 1er août 2019 ⎟ Page 06 ]
Libra, la cryptomonnaie de Facebook, devrait aider la police.
Traduit par Paul Vigna
Extrait (…) Facebook et la Libra Association, le groupe à but non lucratif qui pilotera Libra, imposeront des règles aux entreprises qui utilisent le réseau. (…) Cela donnerait à l’association un contrôle important sur le réseau et lui permettrait d’obliger les entreprises présentes sur le réseau à conserver des données sur l’identité de tous ses utilisateurs et à les mettre à la disposition des régulateurs. (…)
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[ Pirate Informatique ⎟ Édition de août - octobre 2019 ⎟ Page 8 - 11 ]
Libra. La crypto monnaie de Facebook
C’est au mois de juin que Facebook a dévoilé Libra, une cryptomonnaie qui devrait être lancée courant 2020. L’omniprésence et la puissance de Facebook poussent à s’interroger sur les conséquences de ce lancement, et ce que cela impliquera pour les utilisateurs.
En condensé :
- Qu’est ce qu’une cryptomonnaie ?
- Quel intérêt pour Facebook ?
- Les avantages pour les utilisateurs
- les différences entre Libra er les autres cryptomonnaies
- Les dangers de Libra
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[ 01Net ⎟ Édition du 7 aout 2019 ⎟ Pages 08 - 09 ]
La personnalité de la quinzaine : David Marcus, directeur du projet Libra
Cinq bonnes raisons de croire en libra, la cryptomonnaie de David Marcus, le « deuxième cerveau » de Mark Zuckerberg. Par Elise Koutnouyan
En condensé :
- C’est le « deuxième cerveau » de Zuckerberg
- Il a le flair pour révolutionner le paiement
- Une fâcheuse tendance à tout réussir
- Sa force : il a su convaincre les géants de la tech
- L’homme qui fait trembler des parlementaires
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[ Les Echos ⎟ Édition du jeudi 8 août 2019 ⎟ Page 07 ]
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Le point de vue de Jean-Paul Betbeze, professeur émérite : Les véritables intentions de Facebook avec le libra
Jean-Paul Betbeze, professeur émérite à l’université Panthéon-Assas.
Premières lignes Mais pourquoi donc Mark Zuckerberg présente-t-il le libra comme une « monnaie » et ne dit-il pas : « moyen de paiement » ? On a connu le fondateur de Facebook plus avisé. Ce serait certes moins marketing de dire que les 35 millions de Français-Facebookiens ou les 2,3 milliards de ses clients pourront payer par le libra qu’en libra, mais il aurait soulevé bien moins d’oppositions inutiles. (…)
L’article complet également ligne : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/les-veritables-intentions-de-facebook-avec-le-libra-1122913
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[ Le Temps ⎟ Édition du mercredi 21 août 2019 ⎟ Page 09 ]
La libra, basée à Genève sans vraiment y être
Deux mois après son officialisation, le projet de cryptomonnaie de Facebook est toujours domicilié dans un espace de coworking à Genève. Les offres d’emplois liées à la libra sont localisées en Californie ou en Israël. Par Sébastien Ruche
Extrait Premières lignes Un groupe d’élus américains se rendra prochainement en Suisse pour en savoir davantage sur les cryptomonnaies (…) S’ils se rendent à Genève, les parlementaires américains découvriront que le centre névralgique du projet de cryptomonnaie le plus connu du monde n’est autre qu’un… espace de coworking, au centre de la ville. (…) Facebook n’offre en effet pas de postes à Genève actuellement. Les emplois à pourvoir en lien avec la future libra se trouvent en Californie, en Israël et, dans une moindre mesure, à Dublin et à Seattle.
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[ PME Magazine ⎟ Édition de septembre 2019 ⎟ Page 65 ]
PME Magazine est un magazine suisse traitant d’informations économiques suisse dédiées au monde entrepreneurial régional.
la libra, entre indulgence et prudence
Chaque mois, «PME Magazine» invite un expert bancaire à nous éclairer sur les tendances financières actuelles. L’invité : Martin Neff Chef économiste chez Raiffeisen Suisse
Extrait (…) Si les 90 millions de petites entreprises présentes sur Facebook venaient à miser sur la libra, le média social deviendrait une gigantesque place de marché. (…) Barclays estime que Facebook pourrait réaliser un chiffre d’affaires de près de 20 milliards avec Calibra dès 2021. (…) Si Facebook devenait le premier gestionnaire de fortune du monde, cela lui donnerait une importance systémique. (…)
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[ La Libre Belgique ⎟ Édition du mercredi 28 2019 ⎟ Page 3 ]
Chasseurs de bugs
Par François Remy
Extrai La fondation Libra, (…) a lancé ce mardi un programme de récompenses pour les développeurs qui détecteront des anomalies et autres failles de sécurité dans le réseau blockchain devant accueillir à terme la fameuse monnaie virtuelle. (…)La version plus en détails disponible en ligne : https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/jusqu-a-10-000-dollars-pour-quiconque-trouve-un-bug-dans-la-blockchain-de-facebook-5d653c5ef20d5a391ba24d5a
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[ Les Echos ⎟ Édition du 29 août 2019 ⎟ Page 24 ]
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Libra : Facebook face au risque de dissensions
Aucun des partenaires du réseau social n’a encore pris la parole publiquement pour défendre le projet de cryptomonnaie, alors que les critiques pleuvent.
Extrait (…) Ce mutisme commence à faire des vagues au sein du consortium. (…) Le « Financial Times » a révélé il y a quelques jours que plusieurs partenaires de Facebook songeaient à quitter le navire. Aucun membre de l’association n’a confirmé. (…) Toujours est-il que le malaise existe. (…) Surtout, les alliés de Facebook craignent les régulateurs nationaux et un plus grand contrôle de leurs activités. (…)
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[ Alternatives Economiques ⎟ Édition de septembre 2019 ⎟ Pages 76-77 ]
Libra : Facebook face à la raison d’Etat
Par Franck Aggeri, Professeur à Mines ParisTech
Extrait (…) Si le projet réussissait, l’entreprise-réseau deviendrait (…) un ordre privé non étatique, capable d’édicter ses propres règles, de gérer sa propre monnaie, mais aussi de contrôler les données personnelles et les transactions d’une partie de la population mondiale. Facebook empiéterait ainsi sur le domaine de la souveraineté des Etats. Le combat risque donc d’être long, et il n’est pas sûr que le principe de la liberté d’entreprendre l’emporte.
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[ LeMonde.fr ⎟ Édition numérique ⎟ 1er septembre 2019 ]
« Avec sa cryptomonnaie, Facebook veut concurrencer les services de transfert d’argent en Afrique »
L’économiste Jérôme Mathis analyse les promesses et les dangers du « libra », la future monnaie virtuelle du géant du Web. Par Jérôme Mathis, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, auteur du blog La Finance au cœur de nos vies.
Premières lignes Les populations non bancarisées de certaines régions du monde, dont l’Afrique, attendent avec impatience une cryptomonnaie facilement utilisable depuis des téléphones mobiles à faible débit et dont le cours n’est pas aussi instable que celui du bitcoin. Cette demande pourrait bien être satisfaite par la cryptomonnaie que Facebook développe actuellement : le « libra ». (…)
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[ France Culture ⎟ Podcast audio du 4 septembre 2019 ⎟ 56 minutes ]
La méthode scientifique : Facebook, il ne lui manque plus que la monnaie
Quelles sont les caractéristiques du libra, la nouvelle cryptomonnaie proposée par Facebook ? En quoi le lancement du libra peut-il être considéré comme une innovation de rupture ? Comment va-t-il impacter le monde des cryptomonnaies ? Émission animé par Nicolas Martin
Synopsis de l’émission C’est un réseau social, une messagerie, une sorte de média global, un support d’annonces publicitaires, une méthode de certification de l’identité et bientôt une banque mondiale parallèle. Le 18 juin dernier, Facebook annonçait son intention de lancer sa propre monnaie, une cryptomonnaie nommée Libra, officiellement à destination des pays où l’inclusion financière est très faible, particulièrement en Afrique. Mark Zuckerberg vantant les mérites de sa monnaie virtuelle comme un geste vers les “laissés-pour-compte” du système bancaire. Sur le papier, ça ressemblerait presque à un geste philanthropique. Mais comme toujours avec Facebook, le loup ne serait-il pas à la porte de la bergerie.
Facebook, il ne lui manque plus que la monnaie : c’est le programme sonnant et trébuchant qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour débusquer le loup dans le lit de grand-mère ou en tout cas pour essayer de comprendre de quoi il retourne, quelles sont les ambitions de Facebook et pourquoi plusieurs gouvernements même les plus libéraux tremblent, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Nathalie Janson, économiste, enseignante à la Neoma Business School de Rouen et Marc Bidan, professeur à l’école polytechnique de l’université de Nantes.
Le reportage du jour
Le Libra repose sur un algorithme de consensus et sa blockchain repose sur l’approche BFT (Byzantine Fault Tolerance), qui permet d’aboutir facilement à un consensus pour la bonne exécution des transactions. Eclairage d’Axel Simon, membre de la Quadrature du Net et spécialiste en sécurité et blockchain. Par Céline LoozenEcouter le podcast en ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/facebook-il-ne-lui-manque-plus-que-la-monnaie
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[ Challenges ⎟ Édition du jeudi 5 septembre 2019 ⎟ Pages 46 - 50 ]
Le pari fou de Facebook
Le réseau social américain promet de lancer sa propre devise, la libra, dès l’an prochain. Un énorme coup de communication, qui est pris très au sérieux par les banquiers et les gouvernants. Par Paul Loubière
Premières lignes Deux rencontres internationales cruciales ont eu lieu à la fin du mois d’août. L’une rassemblait à Biarritz le gratin de la politique internationale, de Donald Trump à Emmanuel Macron en passant par Boris Johnson et Angela Merkel et aspirait, entre autres, à éteindre l’incendie de la forêt amazonienne. L’autre se déroulait, beaucoup plus discrètement, en Suisse, pour éteindre un incendie dans la finance mondiale. Maxine Waters, présidente du comité des services financiers de la Chambre des représentants des Etats-Unis, a passé cinq jours pour rencontrer les émissaires du gouvernement helvète et de l’Autorité locale de surveillance des marchés financiers. Au menu, la libra, la monnaie virtuelle que veut lancer Mark Zuckerberg dès l’an prochain depuis la Suisse. Plus précisément depuis le 13, quai de l’Ile, à Genève, où a été domicilié le consortium qui va gérer cet ovni monétaire. « Bien que j’apprécie le temps que les responsables du gouvernement suisse ont pris pour nous rencontrer, a déclaré la parlementaire américaine, mon inquiétude demeure de permettre à une grande entreprise de technologie de créer une devise mondiale alternative sous contrôle privé. » -> (…)
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[ Linformaticien.com ⎟ Édition numérique ⎟ 10 septembre 2019 ]
Retour sur Libra, la monnaie Facebook
Elle n’est pas encore née qu’elle fait déjà les gros titres ! Libra, monnaie virtuelle conçue par Facebook, a été dévoilée dans un livre blanc. Indexée sur un panier d’actifs réels en réserve, cette « cryptomonnaie » voit sa gouvernance assurée par un petit nombre d’acteurs privés, ce qui n’enchante guère les États. Par Guillaume Périssat
Premières lignes (…) Jusqu’au 19 juin, le projet Libra de Facebook était nimbé de mystères. Les rumeurs, jamais démenties, prêtaient au géant controversé des envies de blockchain et de monnaie virtuelle. En mai 2018, la restructuration au sommet de l’entreprise voyait naître une branche entièrement dédiée à la blockchain, dirigée par David Marcus, jusqu’alors grand manitou de Messenger, et répondant directement au CTO de Facebook, Mike Schroepfer. On pouvait s’interroger à l’époque sur l’expertise du responsable de la messagerie instantanée en matière de « smart contracts » et de protocoles de consensus… cette nomination prend désormais tout son sens. Fin juin, Facebook a finalement publié le livre blanc dédié à Libra. Quoique techniquement, le rédacteur soit l’association Libra, dont le géant n’est qu’un membre fondateur parmi d’autres. Mais attention à ne pas confondre : le terme Libra désigne également la « monnaie » ainsi que la blockchain sous-jacente.
L’article complet en ligne : https://www.linformaticien.com/dossiers/libra.aspx#suite
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[ Reuters ⎟ Édition numérique ⎟ 11 septembre 2019 ]
La cryptomonnaie de Facebook va solliciter une licence en Suisse
Extrait (…) L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) a confirmé avoir reçu une demande de la Libra Association, basée à Genève, pour évaluer ce projet de cryptomonnaie au regard du droit suisse de la surveillance. Il s’agit pour Libra de clarifier son statut réglementaire en vue d’obtenir une licence en tant que système de paiement. (…)
L’article complet en ligne : https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKCN1VW0JJ-OFRBS
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[ Le Temps ⎟ Édition du jeudi 12 septembre 2019 ⎟ Page 11 ]
La Finma clarifie les règles pour la libra
L’association qui chapeautera la future cryptomonnaie de Facebook depuis Genève devra obtenir une licence de la part de la Finma pour opérer un système de paiement. Signal positif envoyé aux acteurs des nouvelles technologies financières. Par Sébastien Ruche
Extrait (…) D’ordinaire, la Finma ne répond pas aux questions sur les licences qu’elle accorde ou qui lui auraient été demandées. Mais le projet libra n’a rien d’ordinaire. Cela explique peut- être que l’Autorité de surveillance des marchés financiers a annoncé mercredi matin avoir été approchée par ses animateurs, qui voulaient savoir s’ils auraient besoin d’une licence. (…) Pour cela, il faudra une licence, a donc répondu la Finma, puisque la libra sera considérée comme un système de paiement. (…) Reste la question du timing: la constitution d’une demande de licence peut prendre entre trois et six mois, auxquels s’ajoutent au moins six mois d’examen par la Finma. Ce qui reporterait vraisemblablement à l’automne 2020 le lancement de la libra, un peu au-delà du calendrier prévu jusque-là.