Demande d'assistance pour la création d'une startup e-currencies en afrique
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Sans vouloir juger quoi que ce soit, le mieux pour l’Afrique c’est une crypto justement applicable spécialement pour les pays d’Afrique. A terme ça peu :
- renégocier la valeur des ressources naturel trop longtemps pillé par les Occidentaux.
- mettre un moyen de pression supplémentaire au Etats Unis afin d’empêcher le trafique d’arme, humain, animaux …Imaginons que les pays d’Afrique n’accepte plus le dollar mais une crypto local (africaine). Cette solution est bien entendu casse gueule jamais les Etats Unis se laisserons faire, mais pour un avenir meilleur en Afrique je vois pas d’autre solution. L’Afrique a toute a gagner avec les crypto, elle peut passer un cap d’autonomie économique pour peu qu’il y ai réellement possibilité d’investir en Afrique dans des centres de minage (pour le coût énergétique, les nouveaux panneaux solaire allemand feront très bien l’affaire… sauf que c’est très cher). Donc au lieu de miner des crypto le mieux serait de créer un pool spécialement pour VOTRE crypto.
Enfin, il est important de souligner que le terrorisme est très présent en Afrique (milice ect…), si demain les crypto font gagner l’Afrique, les centres de minage seront la cible privilégier des terroristes…
Conclusion, penser à bien anticiper avant de créer quoi que se soit. Une start-up c’est un beau projet, mais il faut savoir anticiper l’avenir. Rien que le cadre légal c’est un vrai casse tête ^^
J’ai toujours fait la corrélation entre les crypto et le moyen pour l’Afrique de se sortir de cette “dépendance occidental” même si ce n’est pas le sujets de base je pense qu’il était important de souligner l’enjeux des crypto en Afrique. -
une CFA = Crypto For Africa mouhahaha
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Oui !
J’ai crée le hashtag #CFA sur twitter ahah -
Promouvoir une crypto (ou plusieurs) en Afrique et plus particulièrement en Côte d’Ivoire c’est une excellente idée mais quel boulot !
Une excellent idée car s’affranchir du CFA c’est capital afin de pouvoir faire circuler des capitaux sans contrainte et sans intermédiaires.Le téléphone mobile a cru de façon exponentielle à cause des contraintes exercées sur le fixe. Il est possible que l’adoption d’une crypto se fasse aussi vite, sinon plus.
Dommage que la Côte d’Ivoire ait une image aussi merdique aux yeux du monde : le pays de l’arnaque internet. On a tous reçu des centaines de mails, du phishing ou fortune à débloquer en provenance de la Côte d’Ivoire. Un sacré handicap à dépasser !
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Merci beaucoup pour vos contributions.
J’emboîte vos commentaires en ajoutant que l’écosystème monétaire actuel montre ses limites: cloisenemment des zones CFA, tutelle monétaire, échanges commerciaux intra-communautaire difficiles, etc…
Tous ces éléments contribuant bien sur à la pauvreté, au banditisme multiforme, etc…
Notre projet est la mise en place d’une sartup qui a comme domaine d’activité stratégique la vulgarisation et la promotion des cryptomonnaies en afrique , la vente des produits et services associés aux cryptomonnaies.
L’introduction des cryptos contribuera de façon progressive, à la fluidité des échanges commerciaux intra/inter-zones, à “décloisonner” les différentes zones, et à terme stimuler le développement socio-économique des populations africaines.
Nous sommes conscient que la tâche est immense et qu’un appui technique sera nécessaire concernant certains sujets pointus, mais pour toutes choses il faut un début.
Encore une fois merci pour vos contrib présentes et futures. -
J’adore le principe du CFA (Crypto For Africa)!
Mes qq pistes de réflexions:
1- Sans connaitre de près l’Afrique j’ai le sentiment qu’une future monnaie déchange de biens (et pas de valeur refuge) doit être performante dans les micropaiements. Déjà ça limite l’existant et ça oriente les choix technologique si on veut en créer une nouvelle.2- Je ne suis pas sur d’être 100% d’accord sur le fait qu’il FAUT créer une crypto spécialement africaine. Car cela voudrait dire que pour qu’une crypto soit pertinente elle doit être communautaire (même si la communauté est grande hein), or cela impliquerait qu’il y ait d’une forme de contrôle plus ou moins centralisé (groupement d’état africaine, etc…). Or on dévoie l’un des intérets de la blockchain : pas de centralisation, pas de “banque centrale” qui décide du cours, de faire tourner la planche à billet, etc…
3- L’électricité. Aujourd’hui les crypto basé sur le PoW consomme structurellement bcp d’électricité et par conséquent les plus gros pool de minage se trouvent là où l’électricité est bon marché, donc en Chine. Quid de l’Afrique ? L’electricité y est-elle peu chère ? Ne pas se baser sur le PoW ? Quelle maturité sur les alternatives comme le dPoS ? Du coup ne vaudrait-t-il pas mieux bénéficier des avancés technologiques des grandes blockchains qui tentent de résoudre ce problème (Ethereum, EOS, …)
4- et pourquoi pas la Chine ? C’est une peu provocateur, mais quand on regarde les projets Chinois de blockchain comme NEO, ils essaient de résoudre des problèmes du monde REEL, qui se rapproche très surement des problématiques africaines.
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@Aurélien-Revault
Merci Aurélien pour l’idée de Crypto For Africa (rires!)
A vous entendre il se dégage une idée généra le ce résumant en ces points:- la création d’une éventuelle cryptomonnaie africaine impliquerait des choix technologiques difficiles.
- La nature de cette dernière (cryptomonnaie) induirait une forme de centralisation de de contrôle.
- Les coûts énergétiques pourraient endiguer la progression du projet. Conclusion il serait judicieux de se tourner vers les blockchains existantes.
- Prospecter la piste chinoise serait une possibilité a ne pas exclure.
A mon avis, la réalité africaine ne ressemble pas a cette description et les enjeux relatifs à l’introduction des cryptomonnaies en afrique est un sujet dont l’importance n’est pas réellement mesurée: l’introduction des cryptomonnaie à au stade actuel n’est appréhendé que de façon marginale par la “cryptosphère” alors qu’elle est un véritable élément éssentiel structurant, et levier à fort potentiel de développement pour l’Afrique.
il est donc important de comprendre davantage le macrocosme et microcosme économique et financier africain afin de définir une bonne stratégie et choix technologique adapté.
Il ne s’agira en aucun cas de centraliser et de controler cettte cryptomonnaie, mais de l’adapter aux contextes africains tout en restant compatible avec l’ensemble du sytème.
Au sujet des coûts énergétique, au pays que j’habite ( la Côte d’Ivoire) par exemple , le prix de kilowatt/heure pour usage domestique est de en moyenne de 74 FCFA soit 0.112 Euro environs (voir http://www.anare.ci/index.php?id=27) et de 31,2 FCFA au Congo soit 0.047 Euros!!! (http://www.sne.cg/fr/comprendre-la-tarification) donc potentiellement rentable pour les éventuels mineurs individuels (piste à creuser).
Plutot que de prospecter la voie chinoise , je préfèrerais que nous nous inspirions du modèle chinois, en effet les chinois résolvent des problèmatiques qui sont avant tout les leurs, il n’est pas exclu que certaines puissent être identiques à celles rencontrées en afrique, mais l’idée principale c’est que les africains doivent entrer dans l’ère des cryptos pourquoi pas par la mise en place de plateformes adaptées aux contextes africains à l’instar des chinois.Mais la tache est immense!!! et nous nous réjouissont des contributions que vous apportez, cela nous permet de prendre conscience des challenges a venir. encore une fois merci pour la pertinence de vos remarques.
A bientot… -
Alloooooo !!! There is no one to help us in this project ???
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Et bien la contribution du jour, c’est finalement que vous pouvez peut être exclure la piste chinoise …
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Salut Bruno,
Non tu n’es pas seul. Ton projet m’interesse (nous interesse ?).
C’est vrai que ça bouge coté gouvernement chinois. Encore une fois je ne suis pas un fan du régime chinois mais le projet NEO me semble intéressant.Pour éclaircir, le gouvernement chinois vient de rendre illégal les ICO. Les fondateurs du projet NEO sont dans l’expectative (ceux d’ethereum aussi, puisque le projet a été lancé suite à une pre-ICO également) et les projets sont priés de retourner les fonds aux investisseurs.
Toutefois attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. En effet la Chine a tout de même inscris en top priorité dans son plan quinquennal sur le dévelopment IT la blockchain ! Donc je pense qu’ils ont compris 3 choses :
1- les enjeux et possibilités immenses de la blockchain
2- que les ICO c’est : quelques projets solides et beaucoup de bullshit voire d’arnaque
3- qu’il s’agit de faire rentrer un rond dans un carré : blockchain = décentralisation, parti communiste chinois = hypercentralisationPour en revenir au CFA.
Quelques questions en vrac:- Quelle(s) communauté(s) cohérente(s) existe(nt) en Africain ? Communauté de certaines nations ? Communauté d’ONG ? Communauté par secteur d’activité (par exemple agriculture, industie, etc…)
- Quelle sont les besoins monétaires ? Micropaiement pour les biens de consommation quotidien (faire son marché, acheter des vêtements, …) ? Financement des entreprises ?
Je pense aussi qu’il faudrait essayer “d’embrasser” les projets d’aide humanitaire qui utilisent blockchain et qui visent à mieux tracer la destination des fonds. Je dis ça parce que je pense que l’adoption d’une blockchain est souvent multifactorielle (ex: ethereum couvrent potentiellement bcp de cas d’usage, du coup cela fédère une grande communauté)
Mes recommandations pour continuer à creuser :
1- Identifier les blockchains utilisées par les projets d’aide humanitaire (ethereum ?)
2 - Essayer d’analyser si un token ERC-20 pourrait faire la blague. Et donc d’utiliser le réseau Ethereum
3 - Regarder d’autres projets existants comme le LiteCoin, EOS, NEO. Comment gèrent-t-isl la volatilité ? C’est le point noir pour l’adoption d’une crypto en monnaie d’échange. Force est de constater que le bitcoin n’a jamais été aussi éloigné d’une monnaie d’échange qu’aujourd’hui. C’est une valeur refuge pour stocker sa richesse. Qui voudrait se séparer de ces bitcoins pour acheter des chaussures ? (en tout cas pas moi !)Et pourquoi pas un modèle hybride ? Plus j’y pense et plus je me dis qu’on finira pas y arriver. C’est-à-dire un modèle qui mix décentralisation et centralisation. En effet une “communauté”, quelle qu’elle soit est une forme de centralisation. Il ne se passe pas un jour sans qu’une organisation (privée ou publique) ne créé une monnaie d’usage (token) pour sa communauté. Permettant ainsi d’appliquer “ses” règles de gouvernance. Par conséquent, il ne faudra pas se choquer d’avoir des blockchains “privées” (bcp de projets des grands entreprises et des grandes banques vont dans ce sens, notemment en utilisant la techno opensource HyperLedger). Il est clair que ça casse un peu la promesse initiale, mais je rappelle que l’ordinateur embarqué dans Apollo 11 n’était qu’un tas de fil électrique tricoté par des dames comme un vulgaire pullover : parfois il faut savoir faire des compromis.
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@Aurélien-Revault
Merci pour ta gentillesse et ta contribution Aurélien,
L’idée de ne plus se sentir seul autour de ce projet nous galvanise!
Pour répondre a tes questions:- Oui il existe des communautés cohérentes modélisées en “communauté des états” (ou nations), je citerais la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest) et l’UEMOA (Union Monétaire Ouest Africaine , attention = CFA), pour le cas de l’afrique de l’ouest.
ils existe une organisation similaire pour chaques zones (afrique centrale, de l’est…).
Concernant la Côte d’Ivoire, l’idée de stratifier la communauté par secteurs d’activités est une possibilité très intérréssante et fort envisageable, mais ne perdons pas de vue le contexte africain (ou ouest africain) donc “communauté des nations” dans lequel nous voulons orienter le projet. - Quelles sont les besoins monétaires? nous dirons qu’ils sont hybrides avec une très forte demande en terme de micropaiement. Aussi, il faut prendre en compte la croissance à deux chiffre de plusieurs états africains, ce qui laisse entrevoir un besoin croissant en financement des entreprises.
Nous somme effectivement très intérréssé par le réseau Ethereum, donc l’idée d’utiliser un token ERC-120 est une possibilité sur laquelle il est important de mener une analyse affinée.
Mais il faut rappeller que les cryptos ne sont pas bien connues en afrique, il y a donc une bonnne démarche de communication/vulgarisation/formation à associer à la stratégie.
Encore une fois merci Aurélien.
- Oui il existe des communautés cohérentes modélisées en “communauté des états” (ou nations), je citerais la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest) et l’UEMOA (Union Monétaire Ouest Africaine , attention = CFA), pour le cas de l’afrique de l’ouest.
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@bruno99z
Salut Bruno,
Depuis quelques semaines je m’implique de plus en plus dans l’écosystème “blockchain”. De ce fait j’ai pu rencontrer des acteurs au cœur du réacteur. J’étais notamment à l’événement breaking bitcoin à Paris le week-end dernier.
La communauté mise beaucoup sur les réseaux de niveau 2, à savoir le ligthning network. Que ce soit sur ethereum et bitcoin ce sera la prochaine évolution majeure qui devrait permettre de “lâcher les chevaux” en terme de nombres et vitesse des transactions. On parle de fin 2018 pour une mise en prod, mais les choses peuvent changer. Le principe général du lightning network est de créer des “channels” où se passent des transactions off-chain puis d’inscrire la balance des transactions dans la blockchain. De ce fait on peut faire de très nombreuses transactions (et rapidement) off chain, tout en sanctuarisant les balances dans une blockchain.
A suivre de très prés car c’est pour moi la possibilité d’implémenter les micropaiements, en vrai dans la vraie vie.L’autre problème pour l’adoption d’une crypto à usage quotidien, c’est à dire comme monnaie d’échange, c’est la volatilité. Aujourd’hui les achats de biens en crypto sont marginaux. Je suis presque sur que la très grande majorité des trransactions sont en fait de l’investissement, que ce soit sur BTC, ETH, LTC… Bref, qui serait assez fou pour acheter des chaussures en bitcoin ou ethereum, alors que dans 1 an on pourrait potentiellement s’acheter une moto avec la même somme ?
La volatilité des crypto est en plus très rapide. Les fluctuations de 200/300$ par jour sont fréquentes. Il est très compliqué à un marchand d’actualiser ses prix tous les jours. De plus il aurait bien du mal à tenir ses comptes, gérer ses stocks, ses fournisseurs…De ce que j’ai pu entendre aujourd’hui dans les cercles initiés c’est principalement de régler le problème de scalabilité (donc Ligthning Networks). Le problème de volatilité ne semble pas à l’ordre du jour. Probablement car il est considéré comme non technique et plus lié à “la vie du marché”.
Tu mentionnes également que certains pays ont une croissance à 2 chiffres, c’est aussi un facteur à prendre en compte. Un monnaie unique est-elle la bonne approche ?
Je suis partisan de dire que les prix des biens doivent évoluer en fonction de l’offre et la demande pas du cours de la monnaie. C’est évidemment un problème non trivial car une crypto à une valeur indirectement indexé sur les monnaies FIAT (euro, dollars par exemple), donc sur les économies des pays de ces monnaies. A cela il faut ajouter la spéculation et boum on a des crypto qui fluctuent énormément avec un tendance haussière sur le long terme.Du coup je me disais que, pour l’Afrique, une approche semi-localisé pourrait avoir du sens. Imaginons des villages un peu isolés qui mineraient leur propres “coins”, avec des panneaux solaires par exemple, et qui aurait un cours à peu près stable dans la région ou le pays auquel ils appartiennent. Puis à un niveau plus élevé, un bourse d’échange (décentralisée bien sur, sur le modèle Ox, EtherDelta, …) coterait les différentes crypto africaines. Ou bien, on coterait les différentes crypto en édictant des règles claires (smart contract), qui utiliserait des indicateurs les moins falsifiables possibles (croissance ? PIB ? bof bof, à trouver) et qui serait mis à jour chaque année ou tous les 2 ans (modèle de gouvernance à mettre en place sur le modèle des BIP bitcoins par exemple).
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@Aurélien-Revault a dit dans Demande d'assistance pour la création d'une startup e-currencies en afrique :
La volatilité des crypto est en plus très rapide. Les fluctuations de 200/300$ par jour sont fréquentes. Il est très compliqué à un marchand d’actualiser ses prix tous les jours.
Avec les bons outils, ce n’est pas un problème. À l’instar de Openbazaar, il est possible de fixer le prix d’un article dans la monnaie de son choix (Euros ou en l’occurrence en Francs CFA), le système convertit la somme et l’affiche en BTC. Ainsi, pas besoin de modifier ses prix sans cesse, le système s’en charge.
De plus il aurait bien du mal à tenir ses comptes, gérer ses stocks, ses fournisseurs…
Pourquoi? C’est exactement comme si on tenait ses comptes dans une devise étrangère.
Evidemment, c’est interdit en France mais en Côte d’Ivoire peut-être y-a-til une fenêtre de tir? -
OpenBazaar facilite les choses mais ne règle pas le fond du problème, la crypto est dépendante du cours d’une autre monnaie. Dans ce cas (je pousse le curseur exprès) pourquoi ne pas adopter directement l’euro ou le dollar ?
Pour ce qui est du marchand, encore une fois je me projette dans le cas ou la crypto devient sa monnaie de référence (j’anticipe peut-être, mais j’ai l’impression que c’est bien la finalité du projet). Dans ce cas avoir une monnaie trop volatile est compliqué dès lors qu’on a, par exemple, des activités d’import-export ou si son produit utilise des composants étrangers dans une autre monnaie. Concrètement si tu dois acheter des éléments en euro le mardi,
que tu assemble le mercredi et que tu vends le jeudi, si entre-temps ta monnaie a perdu 10%, il se peut que tu passes sous ton seuil de rentabilité. Encore une fois on peut trouver des mécanismes mais la situation n’est pas simple.
Dans un marché localisé, c’est moins problématique évidemment car la volatilité serait la même pour tout le monde, d’où ma proposition de crypto semi-localisée.