[Presse] Médias pluriels ● Swissquote: LakeDiamond, l'ICO ratée
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Les Echos - Édition du mardi 23 octobre 2018
Swissquote se lance sur le marché des ICO
Pour la première fois, une banque vend des jetons numériques émis par une start-up. Les investisseurs pourront acquérir du temps de travail des machines de LakeDiamond, qui produit des diamants high-tech, et encaisser une partie de ses revenus. Par Sébastien Ruche
Extrait C’était le chaînon manquant dans l’écosystème blockchain en Suisse, voire même dans le monde entier. Pour la première fois, une banque vend des jetons numériques émis à travers une ICO (…). Depuis ce lundi, Swissquote permet à des investisseurs d’acquérir des tokens de la start-up vaudoise LakeDiamond, qui produit des diamants synthétiques. (…) Grâce à son partenariat avec LakeDiamond, Swissquote élargit son offre d’investissements liés à la blockchain, plus d’un an après avoir permis à ses clients d’acheter et vendre des bitcoins et autres cryptomonnaies. (…)
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[ Le Temps ⎟ Édition du mardi 18 février 2020 ⎟ Page 11 ]
LakeDiamond, des diamants à la faillite
La start-up vaudoise qui veut produire des diamants de synthèse pour l’industrie s’était fait connaître en lançant une levée de fonds en jetons numériques fin 2018. Elle s’est récemment déclarée en surendettement, sur fond de conflit entre investisseurs
Extrait (…) En octobre 2018, LakeDiamond lançait une initial coin offering (ICO), c’est-à-dire une émission de jetons numériques permettant aux investisseurs de recevoir une partie des revenus de la start-up vaudoise. L’opération, soutenue par la banque en ligne Swissquote, avait fait l’objet d’articles dans toute la presse romande, y compris dans ce journal. Puis rien ne s’est passé comme prévu et LakeDiamond a annoncé son surendettement le 22 janvier, a appris Le Temps. (…) L’entreprise ne lèvera finalement que 5 millions de francs et ses projections de production ne seront pas tenues. (…) les conditions de l’ICO sont également au cœur d’une bataille. Certains investisseurs affirment que leur droit à recevoir une partie des revenus de l’entreprise n’était pas garanti sur le plan juridique. «Des détenteurs de jetons ont reçu une partie de nos revenus, répond enfin le directeur de LakeDiamond. D’ailleurs, ils sont admis à la faillite.» (…)
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[ Le Temps ⎟ Édition du mercredi 19 février 2020 ⎟ Page 15 ]
Faillite de LakeDiamond: est-ce la faute de l’ICO?
La start-up qui voulait produire des diamants synthétiques aurait-elle connu un autre sort si elle avait effectué une levée de fonds traditionnelle? Analyse de la façon dont a été menée son Initial Token Offering Par Sébastien Ruche
Premières lignes LakeDiamond est-elle pratiquement en faillite à cause de sa levée de fonds via des jetons numériques (ICO)? Lancée publiquement en octobre 2018, l’opération a permis à la jeune pousse vaudoise de lever 5 millions au lieu des 60 espérés, sa production de diamants synthétiques n’a jamais atteint les objectifs affichés et l’entreprise a traversé une crise de liquidités. Son sort aurait-il été différent si elle avait cherché à lever des capitaux de manière traditionnelle? Eléments d’explication. (…)
L’article également en ligne : https://www.letemps.ch/economie/faillite-lakediamond-estce-faute-lico
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[ Bilan ⎟ Édition du 25 mars 2020 ⎟ Pages 53-56 ]
Bilan est un magazine économique digital de Suisse romande.
LakeDiamond, les leçons d’un échec
Alex Kummerman, ex-CIO de l’entreprise vaudoise, témoigne des difficultés pour une startup du diamant de synthèse à intéresser des fonds spécialisés dans la crypto-économie. Par Myret Zaki
Premières lignes Alex Kummerman, qui a travaillé comme chief investment officer (CIO) de LakeDiamond de mai 2017 à novembre 2019, fut l’architecte de la stratégie de levée des fonds qui passait par une Initial Coin Offering (ICO). Cette dernière consiste à émettre des jetons numériques, principalement via la blockchain Ethereum. Quasiment pas réglementées au départ, les ICO étaient très en vogue pendant l’euphorie du marché des crypto- monnaies en 2017, avant de se tarir bruta- lement dès 2019. Nombre d’entreprises ont cédé à la mode des ICO, puis se sont brûlé les doigts lorsque les investisseurs se sont brusquement détournés de ces levées de fonds ou des tokens émis, sous l’effet de nombre de déceptions et d’arnaques. -> (…)