24h sur la planète crypto #68 : toute l’actualité des cryptomonnaies, en français !
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Les Îles Marshall lancent une devise numérique étatique
C’est une première mondiale, les Îles Marshall s’apprêtent à lancer leur propre devise, qui se présentera sous la forme d’une cryptomonnaie ! L’archipel ne possède en effet aucune devise officielle, c’est pour l’instant le dollar américain qui y fait loi. Ainsi, le gouvernement a décidé de lancer le Sovereign (SOV), une cryptomonnaie nationale qui tiendra place de devise légale dans le pays. Il sera possible aux investisseurs internationaux de participer à l’ICO, mais seuls les citoyens du pays recevront des SOV gratuitement.
« C’est un moment historique pour notre peuple, nous émettons enfin notre propre devise, aux côtés du dollar américain. Le gouvernement investira les revenus [de l’ICO] au profit de l’effort écologique, de l’énergie verte, dans la santé (pour ceux encore affectés par les tests nucléaires américains), et dans l’éducation. En plus de tout cela, des SOV seront directement distribués aux citoyens. » Hilda C. Hein, Présidente des Îles Marshall
Cette initiative pourrait représenter un cas d’étude très intéressant pour le reste du monde. Il s’agira en effet du seul pays au monde ou la principale devise est une cryptomonnaie. Il sera demandé aux utilisateurs de cette devise de s’identifier afin de l’utiliser. De cette manière, les SOV pourront fournir facilement des informations essentielles aux institutions financières, telles que l’identité liée à un compte ou l’origine des fonds.
La CIO de Goldman Sachs : « l’éclatement de la bulle crypto n’affectera qu’1 % du PIB mondial »
Sharmin Mossavar-Rahmani - la CIO (Chief Investment Officier) du Groupe de Stratégie d’Investissement de Goldman Sachs - s’est entretenue avec Business Insider au sujet de l’impact potentiel sur le PIB mondial qu’aurai l’écroulement du monde crypto. Selon elle, les cryptomonnaies « sous leur forme actuelle » sont actuellement dans une bulle, et leur écroulement est une fatalité. Cependant, Mossavar-Rahmani considère que l’éclatement de cette bulle ne pourrait pas mener à une crise financière globale.
« Les cryptomonnaies sont une très petite part de l’économie globale, que vous les compariez au PIB des USA ou au PIB mondial, elles ne représentent pas plus d’1 % du total. [Quand la bulle éclatera, certaines personnes] vont en souffrir… Mais c’est une très, très petite fraction du PIB mondial. » Sharmin Mossavar-Rahmani
Allemagne : pas de taxes pour les cryptomonnaies en tant que moyen de paiement
Le Ministère des Finances allemand a récemment annoncé que les utilisateurs de bitcoins ne seraient pas taxés pour l’utilisation de devises numériques en tant que moyens de paiement. Un texte comportant des lignes directrices a été publié mardi, et clarifie la façon qu’aura l’Allemagne d’appliquer les taxes sur les cryptomonnaies. Plusieurs cas particuliers sont ainsi précisés. Lorsque les cryptomonnaies seront utilisées comme moyen de paiement, aucune taxe supplémentaire à la TVA ne sera appliquée. Convertir de la cryptomonnaie en devise fiat ne sera pas taxé, puisque cela sera considéré comme une « prestation de service ». Les mineurs ne seront pas taxés non plus, en revanche, les frais de paiements envoyés aux fournisseurs de wallets numériques pourront probablement l’être. Les exchanges fonctionnant comme des places de marchés ne seront, eux, pas exemptés de taxes.
Une entreprise d’énergie solaire japonaise se met au mining.
Kumamoto-Energy, une entreprise locale d’énergie solaire rattachée à la ville de Kumamoto, a révélé avoir récemment commencé à mettre à profit leur excès d’énergie pour miner des cryptomonnaies. La société a en effet lancé en novembre 2017 une filiale baptisée OZ Mining. Cette filiale utilise le surplus d’électricité produite par l’entreprise afin de miner des devises numériques. OZ Mining rachète donc le kiloWatt/heure entre 10 et 19 yens, et monte des fermes de mining. L’entreprise propose également des mining rigs, installables partout où l’électricité est accessible. Le mining, un désastre écologique disiez-vous ?
La CFTC autorise ses employés à investir dans les cryptomonnaies
Après de nombreuses requêtes de la part de ses employés, la CFTC autorise finalement ces derniers à échanger des cryptomonnaies. La SEC permettait déjà à ses employés de le faire, c’est au tour du deuxième grand régulateur américain de se mettre au diapason. Certaines voix se sont élevées, craignant que ces investissements ne pèsent sur l’objectivité du régulateur financier. Afin de réduire les risques de conflit, la CFTC a explicitement précisé que les employés peuvent investir dans les cryptomonnaies comme ils le feraient pour tous les autres actifs : ne pas acheter sur marge, et toujours prendre garde à ne pas sombrer dans le délit d’initié.
Dubaï veut tous ses véhicules sur une blockchain
Le journal Arabian Business rapporte que l’Autorité des Transports de Dubaï se prépare à créer un système de gestion des véhicules reposant sur une blockchain. Ce système devrait permettre aux citoyens de retracer l’historique de leur véhicule, de la construction à la destruction. Cette plateforme blockchain ne concernera au début que la ville de Dubaï, mais il est envisagé d’étendre ce système à l’ensemble des Émirats Arabes Unis. Selon l’Autorité des Routes et des Transports, la plateforme devrait voir le jour courant 2020. Un partenariat de consulting est établi avec IBM, et diverses strates du gouvernement sont impliquées.
La SEC américaine multiplie les appels à comparaître
Le Wall Street Journal a récemment révélé l’hyperactivité de la SEC au sein de l’univers crypto. D’après le journal « de nombreux appels à comparaître » ont été émis par le régulateur à destination de multiples entreprises évoluant dans le paysage des blockchains. Il semblerait que les demandes de la SEC soient très complexes à satisfaire pour les entreprises concernées. Sont, en effet, demandées la liste complète des investisseurs, des e-mails, des encarts publicitaires, des fonds levés, des individus impliqués ainsi que leur localisation. Selon un avocat (qui a souhaité rester anonyme) interrogé par Coindesk une alternative était tout de même proposée. Plutôt que de fournir une quantité de documents astronomique, l’avocat a paraphrasé l’offre de la SEC qui était de « simplement venir nous parler ». On ne sait pas combien d’appels à comparaître de la sorte ont été émis, mais la plupart des chiffres évoqués avoisinent la centaine de procédures initiées.
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