[Presse] Médias pluriels ● La fraude aux cryptoactifs dans le viseur de Tracfin
-
Le Monde - Édition du jeudi 29 novembre 2018
Les nouvelles voies des circuits de blanchiment
Selon Tracfin, la cellule de renseignement financier, les transactions délictueuses s’opèrent de plus en plus à travers des sociétés éphémères. Par Anne Michel
Extrait (…) En sus des sociétés éphémères, la cellule de renseignement financier adossée à Bercy entend aussi endiguer la montée d’autres risques, liés à l’essor de prestataires de services de paiement en ligne – cette nouvelle génération d’acteurs financiers issus de la libéralisation du secteur engagée à la fin des années 2000 – ou aux fameuses « cryptomonnaies » ou « cryptoactifs », ces monnaies virtuelles comme le bitcoin, insuffisamment régulées et détournées de leur objet par les criminels pour blanchir de l’argent. (…)
Tous droits réservés
-
Les Echos - Édition du jeudi 29 novembre 2018
Alerte sur les cryptoactifs
Tracfin indique que les déclarations de soupçons sur les cryptoactifs ont doublé au premier semestre. Par Nessim Aït-Kacimi
Extrait (…) L’organisme évoque plusieurs tendances en matière de blanchiment sur les cryptos. Des particuliers reçoivent des montants élevés sur leur compte bancaire en provenance de plates-formes étrangères d’achat et de vente de cryptos, et sans pouvoir justifier l’origine de leurs fonds. Des individus ont lancé leur activité de courtage sur les cryptoactifs sans avoir obtenu d’agrément. (…) Sur les 8 premiers mois de l’année, 700 épargnants français ont déclaré avoir perdu 31 millions d’euros sur des faux sites de vente de bitcoins. En juin, Tracfin a créé une nouvelle division sur la cybercriminalité. Certains de ses enquêteurs sont spécialisés sur les cryptoactifs.
Tous droits réservés
-
Le Figaro - Édition du jeudi 29 novembre 2018
Terrorisme, marché de l’art… les beaux jours de la délinquance financière
La cellule de renseignement financier Tracfin alerte sur les nouvelles formes de blanchiment d’argent. Par Paule Gonzalès
Extrait (…) Les « cryptoactifs » qui utilisent un réseau informatique ou une blockchain pour effectuer des transactions entre différentes entités, sans traçabilité et dans l’anonymat, sont la nouvelle bête noire de Tracfin. Au point que ce dernier vient de créer une nouvelle cellule d’enquête baptisée Cyberfi. Parmi les risques, les manipulations de cours, les sites et les placements frauduleux en bitcoins, les cyberattaques et le commerce de produits illicites sur le darknet. (…)
Tous droits réservés