[Vidéo] BFM Business / Chronique - Les crypto-monnaies débarquent sur le marché immobilier
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BFM Business - La vie Immo - 22 janvier 2018
Bitcoin, ethereum: les crypto-monnaies débarquent sur le marché immobilier, par Marie Coeurderoy
Synopsis À Miami, un acheteur a payé exclusivement en bitcoins un appartement pour l’équivalent de 275.000 dollars. Les opérations de ce type se multiplient aux États-Unis.
Après Dubaï, les États-Unis. Fin 2017, le bitcoin a été utilisé pour payer quelque 75 propriétés outre-Atlantique. En Floride, le premier deal du genre a eu lieu en décembre à Miami, où un appartement avec deux chambres s’est vendu 18 bitcoins (précisément 17,741 bitcoins, soit au moment de la vente l’équivalent de 275.000 dollars).
Bien sûr, compte tenu de l’extrême volatilité de cette monnaie virtuelle (elle a perdu près de 50% de sa valeur en seulement un mois), bon nombre de vendeurs préfèrent convertir immédiatement leurs bitcoins en liquidités.
La perspective de voir ses gains gonfler en quelques jours, voire en heures… Voilà pourquoi les crypto-monnaies ont aussi la cote dans les transactions immobilières. Mais ce n’est pas la seule raison. Certains adeptes de ces devises évoquent également des intérêts d’ordre fiscal, car un paiement en bitcoins rend une éventuelle plus-value de cession plus opaque.
Une chose est sûre, ce type d’opérations est en train de prendre de l’ampleur en Floride. À Miami, un responsable de l’agence immobilière de prestige Barnes cité par Boursier.com a constaté une demande de plus en plus forte d’acheteurs et de vendeurs prêts à signer en crypto-monnaies. Car le bitcoin n’est pas le seul à avoir la cote. L’ethereum, autre monnaie virtuelle de référence, commence lui aussi à entrer sur le marché de la transaction immobilière.
Et en France? Si aucune vente de ce type n’a officiellement été enregistrée, le phénomène commence à donner des idées aux vendeurs. Sur des sites d’annonces comme Leboncoin.fr, certains propriétaires proposent ouvertement terrains ou maisons payables en bitcoin. De son côté, l’administration fiscale rappelle que l’utilisation d’une telle monnaie reste soumise à une imposition, rappelant que les plus-values réalisées sur le bitcoin devaient être déclarées et taxées.
"Il y a quelques clients qui nous ont demandé s’ils pouvaient acheter ou vendre en bitcoins si nécessaire, mais nous n’avons jamais fait de transactions en bitcoins. Donc pour l’instant cela reste encore marginal", a souligné pour sa part Thibault de Saint-Vincent, président du réseau Barnes, ce lundi sur BFM Business.(Les avis exprimés dans cet article sont ceux de son auteur et ne reflètent pas nécessairement celui du forum.)
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