[Presse] Les Echos / Régler son avocat en bitcoins, c’est aujourd’hui possible
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Les Echos - Édition du lundi 5 février 2018
Régler son avocat en bitcoins, c’est aujourd’hui possible
L’annonce a fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Le cabinet d’avocats Bruzzo Dubucq accepte le paiement de ses honoraires en cryptomonnaie. Une première.
Extrait C’est le pari relevé par le cabinet Bruzzo Dubucq, situé à Aix-en-Provence, Paris et Marseille, et persuadé qu’à terme ce système concurrencera les banques. « Nous nous sommes rendu compte que notre clientèle était de plus en plus concernée par les cryptomonnaies », explique Cédric Dubucq, cofondateur de la structure. (…) Les fondateurs ont d’abord testé personnellement cette solution avant de la proposer à leurs clients, des start-up majoritairement. (…) Leurs tarifs d’honoraires sont rattachés à l’euro comme toute prestation d’avocat classique. Ils sont simplement convertis au cours de la monnaie virtuelle utilisée par le client au moment du règle- ment. Concrètement, ce dernier leur transmet l’équivalent de leurs honoraires en cryptomonnaie par un code QR. (…)
La déontologie stricte des avocats leur permet-elle d’utiliser un tel moyen de paiement ? (…) « Notre déontologie ne fait pas obstacle à ce qu’on puisse se faire régler en tableaux par exemple ou en espèces. Nous avons cependant l’obligation de les déclarer, ce qui va de soi », soutient Cédric Dubucq, cofondateur du do tank AvoTech rassemblant des avocats créateurs de start-up du droit. Les professionnels du droit n’ont en effet pas l’obligation de surveiller l’origine des fonds lorsqu’il s’agit d’honoraires.Tous droits réservés
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C’est cool de voir qu’on peut faire de plus en plus de choses dans la vie “réelle” avec le BTC
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Comment s’offrir un quart de page dans les Echos sans débourser un bitcoin ! :face_with_stuck-out_tongue_winking_eye:
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les tomates et les cougettes c’est pour quand?